Ai-je une pelade ou une calvitie ? Comment les différencier ?

Si ces deux types d’alopécie touchant à la fois les hommes et les femmes sont à l’origine d’une perte de cheveux, elles sont pourtant bien différentes. Mais comment faire la différence entre une alopécie androgénétique (calvitie) et une alopecia areata, le nom scientifique de la pelade ? Quelles sont leurs causes ?

La Maison de la Greffe Capillaire, expert en greffes et traitements capillaires, vous explique comment différencier une pelade d’une calvitie.

 

Pelade et calvitie évoluent différemment

Un petit conseil pour les différencier : l’observation.

 

Calvitie masculine : une évolution caractéristique

L’alopécie androgénétique est une pathologie du cuir chevelu extrêmement commune chez les hommes : si vous perdez vos cheveux, il y a de grandes “chances” qu’il s’agisse d’un début de calvitie. Plus de dix millions d’hommes en France en sont atteints à des degrés plus ou moins avancés. Car c’est là l’une des façons de la reconnaître facilement : la calvitie masculine a une façon d’évoluer très caractéristique. Des symptômes peuvent débuter à un âge précoce, parfois dès la vingtaine.

Pathologie progressive, les différents stades d’alopécie androgénétique ont été répertoriés. Il en existe actuellement 7, allant du léger recul de la ligne frontale à une calvitie totale, épargnant bien sûr la couronne hippocratique (la fameuse “zone donneuse” dans laquelle on puise pour une greffe de cheveux). Développée dans les années 50 par un certain Dr Hamilton, elle a été révisée courant des années 70 par le Dr Norwood. On connait cette classification sous le nom de l’échelle de Norwood/Hamilton, ou, tout simplement, l’échelle de Norwood.

Ainsi la calvitie masculine suit-elle une évolution qui lui est propre. La perte commence généralement au niveau des tempes, avec une perte de densité et une miniaturisation progressive des cheveux. La ligne capillaire recule de plus en plus. Dans le même temps, le vertex peut lui aussi se dégarnir, puis, peu à peu, la calvitie avance, laissant tout le haut du crâne à nu.

Cette évolution peut être particulièrement fulgurante – de l’ordre de 2, 3 ans – chez certains hommes, chez d’autres, elle peut être plus lente. En outre, on peut être atteint de calvitie et ne pas devenir complètement chauve (soit le stade 7) et se stabiliser.

 

Calvitie féminine : une évolution différente de celle des hommes

Les femmes sont aussi touchées par la calvitie, en moins grand nombre, et cette calvitie féminine se présente et évolue de manière différente de celle des hommes. D’abord, elle survient souvent à la ménopause (et nous verrons pourquoi plus bas), et se caractérise par un affinement souvent global de la chevelure. Elle se distingue de la calvitie masculine dans la mesure où elle ne débute pas au niveau de la ligne frontale antérieure, mais plutôt au niveau de la raie, située sur le sommet de la tête. Au début, elle se caractérise par l’éclaircissement de cette zone, léger, puis au fur et à mesure, celui-ci s’intensifie. Cette évolution est classée, elle aussi, selon l’échelle de Ludwig, allant des stades 1 à 3. Le diagnostic d’une calvitie féminine est plus complexe, car les causes le sont aussi.

 

Pelade : des trous au niveau du cuir chevelu…mais pas que

Lorsqu’on parle de pelade, on parle souvent de la pelade la plus courante, à savoir alopecia aerata. Cette forme de pelade (il en existe en effet d’autres, dont le diagnostic ne laisse pas de doute) est assez caractéristique : des “trous” ou plaques alopéciques de formes ovales ou rondes, avec, en périphérie la présence de cheveux courts et cassés. Une telle pelade peut se manifester au niveau du cuir chevelu, mais aussi de la barbe (très fréquent), du torse et n’importe où sur le corps. Parfois, on remarque que les ongles du patient ou de la patiente sont striés, rugueux.

L’évolution classique de ce type de pelade est simple mais imprévisible : dans la moitié des cas de pelade, tout revient à la normale naturellement, au bout de quelques mois (12 en moyenne). Cette chute est donc la plupart du temps transitoire.

 

Pelade, calvitie : mêmes causes ?

Pas du tout ! Si la pelade et la calvitie sont bel et bien à l’origine d’une chute de cheveux, et donc d’un dérèglement des follicules pileux qui produisent nos poils et nos cheveux, la ou les causes sont différentes. Toutefois, comme souvent, la part d’hérédité, pèse dans la balance.

La calvitie : des causes hormonales et génétiques

Homme ou femme, la calvitie androgénétique est due à un dérèglement des follicules pileux, sous l’action d’une “sous-hormone » de la testostérone, la DHT, chez les sujets qui y sont prédisposés génétiquement. Celle-ci “attaque” le follicule pileux en emballant de cycle pilaire, qui raccourcit, et empêche de générer des cheveux en bonne santé. Ainsi, la DHT est responsable de la miniaturisation des cheveux, puis de leur chute trop rapide. Nos follicules étant programmés pour effectuer environs 25 à 30 cycles normaux tout au long de notre vie, ils finissent par s’essouffler, et ne plus pouvoir produire de cheveux. Et c’est ce qui explique les zones dégarnies, puis chauves.

Jusqu’à la ménopause, les hormones féminines protègent les femmes prédisposées génétiquement à l’action de la DHT (car les femmes produisent aussi de la testostérone). Ensuite, la sécrétion d’hormones féminine diminue et cela ne suffit pas à enrayer l’action de la DHT, ce qui explique que certaines femmes commencent à souffrir de calvitie féminine à ce moment-là.

 

La pelade : une origine auto-immune et des facteurs environnementaux

La pelade a une origine auto-immune : le corps s’attaque lui-même. Les causes de la pelade ne sont pas toutes clairement élucidées mais les chercheurs s’accordent à dire qu’il y a des personnes génétiquement plus susceptibles de développer une pelade que d’autres. En outre, certains facteurs environnementaux, mais encore mal définis, entreraient aussi en cause.

 

Pelade vs calvitie : comment faire le bon diagnostic ?

Vous perdez vos cheveux mais vous ne savez pas si c’est réellement une calvitie ? Le meilleur moyen d’en connaître la cause si la chute est suspecte est de vous rendre chez votre médecin, et/ou dermatologue, qui pourra établir le bon diagnostic (notamment bilan hormonal et sanguin) et vous prodiguer ainsi les bons traitements.

Une fois la cause connue, et traitée si possible, la Maison de la Greffe Capillaire et ses experts se tiennent ensuite à votre disposition pour répondre à vos questions concernant les solutions pour ralentir la chute de cheveux ou stimuler la repousse. En fonction de l’avancé de votre alopécie, elle vous proposera un projet adapté, allant du soin au traitement, jusqu’à la greffe capillaire.

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